Contrôle technique des véhicules de transport en commun : bon bilan 2020

Article publié sur transbus.org le par Olivier Meyer

Le fonctionnement des portes, rampes ou ascenseurs est vérifié lors du contrôle technique périodique des véhicules de transport en commun de personnes
Le fonctionnement des portes, rampes ou ascenseurs est vérifié lors du contrôle technique périodique des véhicules de transport en commun de personnes
Contrôle technique

Tous les six mois, les véhicules routiers de transport en commun de personnes (TCP) doivent passer un contrôle technique. Ces contrôles sont réalisés par des centres dont l'activité est supervisée par l'UTAC OTC.

Cet organisme technique central collecte les données de l'ensemble des contrôles techniques réalisés par les centres, aussi bien pour les véhicules légers que pour les poids-lourds. Un bilan des contrôles techniques effectués en France est publié chaque année.

En 2020, le nombre de contrôle concernant des véhicules de transport en commun de personne (bus et cars) a reculé de 1,2 %, passant de 189 336 à 187 035 contrôles. Cette diminution peut être imputée aux dispositions prises durant la période d'urgence sanitaire et aux conséquences de la crise sur l'activité de certains transporteurs. Le décret n° 2020-358 du 28 mars 2020 relatif au contrôle technique de véhicules lourds et des véhicules destinés au transport en commun de personnes avait accordé un délai de 18 jours supplémentaires par rapport à la date initialement prévue de leur prochain contrôle technique. Il est aussi possible que l'arrêt des activités de tourisme ait conduit certains transporteurs à reporter le contrôle technique des autocars qui ne roulaient pas.

Moins de non-conformités

Le taux de contre-visites pour les contrôles techniques périodiques des autobus et autocars est en diminution, passant de 12,92 % en 2019 à 10,14 % en 2020. Il s'agit de la troisième année consécutive de baisse.

Les non-conformités à l'origine des contre-visites, sont en baisse pour l'ensemble des fonctions contrôlées. Les non-conformités relevées par les contrôleurs sont les feux, dispositifs réfléchissants et équipement électrique (pour 3,7 %), les nuisances (pour 3,2 %), les contrôles supplémentaires dédiés aux véhicules TCP (pour 2,8 %), les équipements de freinage (pour 2,6 %), les essieux, roues, pneus, suspensions (pour 2,2 %). Les autres fonctions contrôlées (châssis, direction, visibilité…) affichent un taux de non-conformité compris entre 0,1 % et 1,4 %.

Les 2,8 % de non-conformité détectés pour les contrôles spécifiques aux véhicules de genre TCP concernent principalement les fonctions suivantes :

  • 0,76 % pour un fonctionnement défectueux des portes d'entrée ou de sortie
  • 0,42 % pour un plombage du dispositif éthylotest anti-démarrage défectueux ou absent
  • 0,35 % pour un fonctionnement défectueux des issues de secours
  • 0,33 % pour un fonctionnement défectueux des portes, rampes ou ascenseurs

Sur ces points de contrôle, le taux de non-conformité était de 3,79 % en 2019.

En 2020, sur l'ensemble des catégories de véhicules lourds, les bus et cars affichent le plus faible taux de contre-visites. Ces données peuvent être consultées sur le site internet de l'UTAC OTC. Rendez-vous début 2022 pour voir si le bilan s'améliore à nouveau.

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