Les réseaux de transport public urbain desservent généralement les zones urbanisées. Pour les zones moins denses et pour les liaisons entre agglomérations, des réseaux de transport interurbain existent. Depuis la loi NOTRe, la compétence transport des départements a été transférée aux régions.
Le périmètre des agglomérations étant de plus en plus étendu, il arrive que certains réseaux urbains proposent des lignes interurbaines en plus des lignes urbaines.
On trouve tous types de lignes : de la desserte hebdomadaire d'un marché à la ligne à haut niveau de service. En complément, d'autres services de transport collectif existent, comme les transports scolaires ou bien les autocars longue distance.
L'accès aux services de transport public interurbain est généralement payant. Les véhicules sont équipés d'un système de billettique.
Ce dossier présente quelques exemples de lignes régulières interurbaines. Ces véhicules sont, pour la plupart, adaptés au transport d'une personne en fauteuil roulant.
Les lignes de courte distance en zone périurbaine pour lesquelles les passagers n'ont pas de bagages peuvent être desservies par des autocars de type low-entry (plancher bas à l'avant, pas de soutes).
Pour être facilement identifiés, les autocars sont équipés de girouettes indiquant la ligne et la destination.
Depuis juillet 2021, les autocars neufs destinés aux lignes régulières doivent être équipés pour le transport des vélos.
Sur certains axes, plusieurs itinéraires peuvent être mise en place : omnibus (passage à tous les arrêts) et express (desserte uniquement d'arrêts majeurs, avec passage par une voie rapide). Ce mode de fonctionnement permet de combiner une desserte fine du territoire et d'offrir des temps de trajets intéressants pour les passagers.
Les lignes qui nécessitent une grande capacité font parfois appel à des autocars à étage.
Sur les longues liaisons régionales, on trouve parfois des autocars de type tourisme.
Certains cars ont un aménagement pour le transport des vélos (rack à l'arrière ou dans la soute).
Les correspondances entre lignes peuvent avoir lieu dans des gares routières.
Certaines lignes interurbaines bénéficient d'aménagements particuliers pour renforcer leur attractivité. Dans le Bas-Rhin, un couloir-bus a été aménagé sur une route départementale, dans l'Essonne (Ile-de-France), un arrêt d'autocar a été installé sur l'autoroute, en périphérie de Grenoble, un système permet aux autocars de circuler sur la bande d'arrêt d'urgence… Ces infrastructures, de type Voie Réservée pour les Transports en Commun (VRTC), permettent de proposer un service de transport très performant, notamment face à l'automobile.
L'aménagement de parkings le long des voies rapides de circulation peut permettre de rabattre des automobilistes sur les lignes régulières d'autocars.
Des lignes de cars à haut niveau de service (CHNS) sont définies à la fois par l'offre de transport proposée (forte amplitude de service, intervalles de passage réduits) et par le type de véhicule utilisé (autocars avec un bon niveau de confort et d'équipement). Certains véhicules sont équipés du wifi pour les passagers.
Les véhicules affectés à des lignes de longue distance peuvent être équipés de toilettes (parfois accessibles aux personnes à mobilité réduite).
En avril 2023, Île-de-France mobilités a publié un rapport sur le développement des lignes de cars Express en Île-de-France. Il s'agit de mettre en place 40 à 50 lignes express depuis la Grande Couronne vers le centre de la métropole avec le développement de 20 à 30 nouveaux pôles d'échange multimodaux et l'aménagement 100 à 120 kilomètres de voies réservées. L'investissement est estimé à 1 milliard d'euros sur 10 ans avec un coût d'exploitation des lignes de 100 millions d'euros par an. La première ligne a été lancée le 2 septembre 2024 : Bréval - La Défense.
En octobre 2024, le ministre des Transports a annoncé qu'un plan national de développement des cars express sera présenté au premier semestre 2025.
Sur les lignes où la fréquentation est très variable, un système de réservation de place peut être instauré. Ainsi, les voyageurs qui ont réservé une place au préalable sont assurés de pouvoir voyager. Ce système a été déployé par la région Nouvelle-Aquitaine sur plusieurs lignes entre Bordeaux et le littoral.
Une application mobile permet aux voyageurs de réserver une place dans le car avant leur déplacement.
Certains trajets en zone rurale peuvent être assurés uniquement sur réservation.
Sur les dessertes peu fréquentées, des véhicules de moins de 9 passagers peuvent être utilisés.
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