Actualité :

Les archives des articles sur les transports urbains et la mobilité partagée sont disponibles mois par mois.

Sauvergarde d'un autobus SC 10 par l'ASPTUIT

SC 10

L'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine des Transports Urbains et Interurbains Toulousains (ASPTUIT), a vu ses véhicules préservés détruits par l'explosion de l'usine AZF de Toulouse. Aujourd'hui, elle commence à se reconstituer un nouveau parc. Après un autocar Renault E7, l'association vient d'acquérir un SC 10 U à plate-forme arrière ouverte. L'histoire de ce véhicule est déjà longue. Issu de réseau de Toulouse, ce bus, après avoir été réformé, a rejoint Orléans où il a effectué la desserte d'un complexe nautique. Il revient maintenant sur ses terres d'origine.

Lancement du "ticket t" en Ile-de-France

STIF

Le STIF, autorité organisatrice des transports d'Ile-de-France, et les entreprises de transport, lancent le "ticket t" qui remplace le ticket de métro-autobus, ainsi que les divers billets des transporteurs privés affiliés à Optile. Sa principale innovation est d'être valable sur l'ensemble des réseaux d'Ile-de-France : sur les bus Optile et RATP, sur le métro, le tramway et le RER dans Paris. Le "ticket t" encourage et facilite l'utilisation des transports collectifs pour les voyageurs occasionnels qui devaient utiliser plusieurs types de tickets pour se déplacer en Ile-de-France. Il constitue une simplification qui s'exprime au travers d'une couleur commune, le mauve. Cette couleur s'inscrit dans la même gamme que le passe "Navigo" et permet ainsi d'harmoniser la billetterie sur les différents réseaux de transport. Le "ticket t" est en vente partout en Ile-de-France. Il est vendu, à l'unité (dans les bus), ou en carnet de 10 billets, au plein tarif ou au tarif réduit, sans augmentation tarifaire. Le voyageur constatera même, parfois, une baisse, certains tickets vendus 1,40 euro/l'unité sur le réseau Optile passeront à 1,30 euro. Comme l'ancien ticket de métro-autobus, le "ticket t" est valable pour un seul trajet (un billet pour cinq sections sur le réseau Optile), sans correspondance, sauf sur le métro et le RER dans Paris. Les anciens tickets resteront valables pendant 1 an, jusqu'au 1er janvier 2004.

Zoom sur : les Tramophiles de la Côte d'Azur

Quatre autobus Niçois de la collection des TCA.

Créée en 1975, l'association des Tramophiles de la Côte d'Azur (TCA) se donne pour but de faire revivre l'histoire, autrefois très riche, des réseaux de tramways et de transports sur la Côte d'Azur et la Riviera dei Fiori.

L'objectif de l'association est de conserver et restaurer le matériel roulant, témoin de la technologie industrielle du passé, de le faire évoluer dans le cadre d'un musée reconstituant les conditions réelles d'exploitation. Mais l'association souhaite également participer aux études sur le futur Transport en Commun en Site Propre (TCSP) de l'agglomération niçoise.

Irisbus en Chine et en République Tchèque

logo Irisbus Irisbus pilote désormais Changzhou Bus Corporation (CBC), l'autre unité bus du Groupe Iveco. Cela représente un apport de 7 000 unités par an (en plus des 10 000 ventes annuelles actuelles) et conforte la taille mondiale du groupe. Les châssis, de conception européenne, sont fabriqués en Chine, ainsi que la carrosserie. Ces véhicules veulent offrir aux marchés chinois et asiatiques des produits modernes :

  • Un autobus urbain surbaissé sur châssis IRISBUS Eurorider low-entry
  • Un autocar de grand tourisme sur châssis IRISBUS Eurorider
  • Un minibus sur châssis IVECO Daily

Après des investissements importants pour la modernisation des sites industriels d'Annonay et Rorthais (France), Irisbus a inauguré, il y a déjà plusieurs mois, les nouvelles installations de son usine KAROSA de Vysoké Myto en République Tchèque, où 35 millions d'Euros ont été investis. Ce site qui produit principalement des autocars de ligne et scolaires, ainsi que des véhicules urbains est doté de toutes nouvelles chaînes de fabrication, ainsi que d'une unité de protection anti-corrosion par cataphorèse pouvant traiter des véhicules de 15 mètres de long.

"Arrêts sur Brest" : rencontre entre l'art et les bus

Arrêts sur Brest / Erwan Le Bot

Erwan Le Bot, un jeune dessinateur Brestois, a proposé au réseau de "croquer" le Brest d'aujourd'hui avec l'oeil de l'utilisateur des transports en commun sur la ville. Bibus a immédiatement décidé de soutenir cette initiative originale et a présenté les croquis dans une série d'expositions. Les dessins d'Erwan Le Bot ont retenu l'attention d'un éditeur régional, les Editions Océaniques, et l'ouvrage "Arrêts sur Brest" est né. Il s'agit d'un véritable carnet de voyage qui intéressera tous ceux qui sont passionnés d'art et de transport en commun. Erwan Le Bot aura permis de faire redécouvrir de nouvelles perspectives, des architectures oubliées, mais surtout de démontrer qu'un voyage en bus est aussi une source d'émotion et d'esthétique.

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