Le covoiturage, nouveau mode de transport public ?
Article publié sur transbus.org le par Olivier Meyer
Le covoiturage est d'abord connu à travers les grandes plateformes du type BlaBlaCar destinées à mettre en relation des conducteurs et des voyageurs effectuant des trajets de moyenne et grande distance. Mais ce mode de transport susciste un intérêt croissant de la part de l'Etat, des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et des professionnels du transport (grands groupes et startups).
Il est mis en lumière aujourd'hui dans le cadre de la semaine dédiée aux modes alternatifs à la voiture individuelle organisée par le Ministère de la Transition écologique.
La loi d'orientation des mobilités (LOM) publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019 intègre un volet consacré au covoiturage. Fin 2019, le Gouvernement et les acteurs du covoiturage ont lancé une mobilisation pour atteindre 3 millions de covoitureurs au quotidien.
La LOM permet aux autorités organisatrices de verser des allocations aux conducteurs et/ou aux passagers qui recourent au covoiturage. L'Etat a développé le registre de preuve de covoiturage qui permet de certifier les trajets réalisés par les usagers.
Certains réseaux de transport public ont commencé à intégrer le covoiturage comme un mode de transport, au même titre que les lignes de bus, les vélos en libre service ou bien encore les navettes fluviales.
Au CA @IDFmobilites ce matin, nous continuons de travailler sur des mobilités plus simples et plus durables en Ile-de-France.@transdevFR @transbus_org @RATPgroup @KeolisIDF @groupekeolis @ReseauBusSTRAV @vpecresse @BlaBlaCar @BlaBlaCar_FR @BlaBlaBus_FR @KlaxitFR @Karos_fr https://t.co/BP8VSuRrkd
— François DUROVRAY (@durovray) February 11, 2021
Le développement d'un service de covoiturage nécessite de travailler dans des domaines très variés : application mobile et logiciel back-office, infrastructures (parkings, arrêts, signalétique…), communication…
Pour le conducteur et les usagers, le prérequi est d'avoir un smartphone et d'utiliser l'application mobile du service.
Le covoiturage s'avère alors être plus efficace qu'une ligne de bus classique ou un service de transport à la demande, aussi bien d'un point de vue de l'offre (nombre de trajets proposés) que d'un point de vue économique pour la desserte de territoires peu denses, mais également sur des trajets plus longs, par exemple de périphérie à périphérie ou en rabbatement sur des pôles d'échanges multimodaux.
Les services de covoiturage évoluent et proposent désormais des trajets en temps réel.
⚡️ J-5 ⚡️
— ⭐ STAR me parle ⭐ (@STARmeparle) February 3, 2021
A partir du lundi 8 février, covoiturez sur la ligne star’t st1 entre Le Rheu, Pacé, @VilleGregoire et @cessonsevigne
➡ Conducteurs, déclarez vos trajets quotidiens et recevez 1€/ trajet
➡ Passagers, c’est gratuit et le départ est garanti
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Plusieurs acteurs proposent des solutions de covoiturage de courte distance : Eco CO2, Ecov, Karos Territoires, Klaxit, BlaBlaLines (covoiturage du quotidien par BlaBlaCar)… La mise en place de certaines solutions peut être financée par les dispositifs entrant dans le cadre du programme Certificat d'Économies d'Énergie.
Le dossier consacré au covoiturage publié sur ce site présente quelques exemples de services de covoiturage faisant partie de l'offre de transport public.
Pour en savoir plus : https://www.transbus.org/dossiers/covoiturage.html