Le premier bus GPL a été présenté par Van Hool fin novembre 1997 au congrès du GART. Fin 1998, le groupement d'intérêt économique (GIE) GPL Bus a vu le jour, associant Elf Antargaz, Irisbus, Heuliez et Total. Heuliez Bus lance alors son autobus GX 317 GPL
Près de 130 autobus GPL sont alors mis en service.
Mais en octobre 2001, suite à l'application des normes Euro 3, DAF décide d'arrêter la production de son moteur GPL qui équipe les bus Van Hool et Heuliez.
Un nouveau GIE a été créé en 2003 : GPL Prop'bus, soutenu techniquement par le constructeur MAN. La filière GPL est relancée… jusqu'en 2007 où MAN stoppe la commercialisation de son autobus GPL.
Le GPL est un mélange gazeux composé de butane et de propane.
Un bus GPL permet de réduire de 65 % les rejets d'oxyde d'azote
et de 80 % les particules (par rapport à un bus diesel).
Le GPL ne contient ni soufre (qui provoque l'acidité des sols
et des eaux), ni plomb, ni poussières. De plus, il permet une
diminution de moitié de la nuisance sonore.
En France, deux constructeurs se partageaient le marché de l'autobus au GPL : Heuliez et VanHool.
Tous ces bus partagent un seul et unique moteur : le RG 170 de DAF, qui n'est plus commercialisé.
Le constructeur Neoman relance le GPL en commercialisant un nouveau bus.
Actuellement, il n'existe plus d'autobus GPL sur le marché français.
L'arrivée d'autobus fonctionnant au GPL dans un dépôt nécessite quelques aménagements pour l'alimentation et la maintenance de ces bus.
Les zones couvertes où les bus GPL sont amenés à se rendre doivent être munies d'une ventilation performante et de détecteurs de gaz, situé en partie basse, le GPL étant un gaz plus lourd que l'air, contrairement au GNV.
Le surcoût d'un bus GPL par rapport à son équivalent diesel est de l'ordre de 32 000 € (210 000 FF).
Au dépôt, des infrastructures sont nécessaires. Une station de remplissage haut débit avec une cuve de GPL coûte entre 0,5 et 1,5 million de Francs, selon sa capacité.
La consommation moyenne d'un bus GPL est environ 1,6 à 2 fois supérieure à celle d'un bus diesel (valeur exprimée en litres).
Après avoir atteint un pic à plus de 170 bus fonctionnant au GPL, le parc français de ce type de bus diminue d'années en années.
Ville | Parc | Prévisions / objectifs |
---|---|---|
Bayonne | VanHool A 300 GPL (6 bus) Heuliez GX 317 GPL (5 bus) |
réformés |
Fos sur Mer | Heuliez GX 317 GPL (2 bus) | revendus à Laval |
Belfort | MAN Lion's City GPL (38 bus) | Bus mis en service fin 2007, seront réformés en 2019 avec la mise en service d'autobus hybrides. |
Laval | Heuliez GX 317 GPL (8 bus) Van Hool A 300 GPL (1 bus) MAN NL 243 GPL (3 bus) MAN Lion's City GPL (6 bus) |
Tous les bus GPL seront réformés en 2021 |
Paris | Heuliez GX 317 GPL (57 bus en 1999) | Objectif initial : 112 bus fin 2000. Bus réformés en 2009 |
St-Germain-en-Laye | Heuliez GX 317 GPL (12 bus en 2001) | réformés |
Tours | VanHool A 300 GPL (13 bus) VanHool AG 300 GPL (14 bus) Heuliez GX 317 GPL (9 bus) |
Van Hool : tous réformés en 2015 / Heuliez en 2016 |
Trappes | Heuliez GX 317 GPL (2 bus en 2000) | revendus à Laval en 2003 |
L'arrêt de la commercialisation d'autobus GPL en 2001 a conduit les réseaux à se tourner vers d'autres carburants. Parmi ces réseaux, seul celui de Laval a poursuivi l'achat de bus GPL lors de la sortie du MAN NL 234 GPL.
Depuis 2008, le nombre de bus GPL en exploitation en France diminue progressivement avec la réforme de ces bus et leur renouvellement par des véhicules fonctionnant avec d'autres carburants.
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